Jouer à un jeu de casino, ce n’est pas uniquement vouloir gagner de l’argent. C’est aussi comprendre à quoi on joue, pourquoi on joue ainsi. C’est une question qui peut être barbante pour certains, mais posez-vous la question. Comment ce jeu a-t-il traversé les siècles sans prendre une ride alors que Pokémon Go s’est essoufflé en un été ? Découvrez toutes les subtilités de l’histoire du blackjack dans cet article.
Si vous connaissez vaguement l’histoire des jeux de casino, vous savez très bien que les origines des jeux sont difficiles à retracer, puisque beaucoup de territoires par lesquels il est passé veulent chacun s’attribuer la paternité de ces idées de génie. Le blackjack n’est pas une exception et les circonstances de sa naissance sont très floues. On trouve des traces de ce jeu dans les écrits d’un prêtre italien du XIIIe siècle. Mais de manière certaine, au XVe siècle, on retrouve des preuves que le 31 était plébiscité de la population italienne. Il est donc légitime de situer les origines du blackjack en Italie, entre le XII et le XIIIe siècle.
Eh oui, le blackjack s’appelait le 31, très sobrement, puisque le but du jeu était d’atteindre ce chiffre avec seulement trois cartes. Par la suite, la Renaissance italienne ayant exporté ses trésors culturels grâce à François Premier, grand mécène des arts (qui logea Léonard de Vinci à côté de chez lui, à Amboise), le 31 a suivi le pas et a conquis le cœur de la cour du roi. D’ailleurs, un écrivain célèbre de la région, François Rabelais, a écrit son œuvre Gargantua et Pantagruel, en décrivant son personnage principal, le géant Gargantua, comme un grand amateur de Treintuno (31 en italien).
Les échanges commerciaux ne se limitant pas à l’Italie et la France, c’est toute une partie de l’Europe qui est concernée par ce voyage des cultures et des découvertes mutuelles. Il n’a donc pas fallu longtemps aux Anglais pour s’emparer du 21, qui est une évolution française du 31.
Les Britanniques ont, bien entendu, emporté ce jeu dans le bateau vers les Etats-Unis (il fallait bien s’occuper pendant le trajet, et sans DVD à regarder, on imagine que cela devait être longuet !). Le 21 a donc débarqué sur les terres découvertes par Christophe Colomb et colonisées par la couronne d’Angleterre.
L’effet de nouveauté a encouragé tous les casinos à adopter ce jeu « exotique ». Cependant, pour mieux attirer les joueurs, les établissements ont mis en place une « promotion » qui consiste à récompenser la personne qui obtient un as et un valet de pique dès les deux premières cartes distribuées. Évidemment, dans ce contexte, le valet de pique est devenu la carte-vedette du 21. C’est ainsi que le blackjack a donné son nom à ce jeu mythique ! Black jack signifiant « valet noir » en anglais, ce nom s’est standardisé, ainsi que ses règles, dans le monde entier.
Sachez aussi que le blackjack a évolué au fil des âges, et les joueurs les plus malins ont trouvé des parades pour compter les cartes et gagner des millions à coup (presque sûr). Les casinos ont compris ces stratégies de triche, et ont adopté des mesures pour empêcher que l’avantage du joueur ne soit plus élevé que celui de la maison ! Depuis, il n’y a pas un deck, mais jusqu’à huit sabots utilisés pour une partie de blackjack et le système de distribution des cartes est automatique.
À quel point connaissez-vous le blackjack ?
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